“J'ai la sensation d'être toujours obligée de faire du chantage pour aboutir à brosser les dents, mettre le pyjama,....”
Lorsque vous vous retrouvez à demander pour la centième fois à votre enfant de ranger ses jouets ou de se préparer pour l'école, vous pouvez parfois vous sentir épuisée. La coopération semble être un défi constant, mais il existe des moyens de rendre cette expérience moins stressante et plus harmonieuse pour vous et votre enfant.
- 1. Écoute active et validation des émotions : Prenez le temps d'écouter attentivement ce que votre enfant exprime et validez ses émotions en les reconnaissant: “je vois que tu es en colère tu ne veux pas…”. Cela permet à votre enfant de se sentir entendu et compris, ce qui peut favoriser sa coopération.
- 2. Comprendre les besoins de l'enfant : Essayez de comprendre les besoins sous-jacents de votre enfant dans différentes situations (fatigue, faim, réservoir affectif non rempli, routine bouleversée…). En répondant à ces besoins, vous pouvez encourager une coopération plus volontaire et positive.
- 3. Offrir des choix : Donnez à votre enfant des opportunités de prendre des décisions en lui offrant des choix : “aujourd’hui tu prends ton bain avec de la mousse ou tes jouets ?”. Cela lui donne un sentiment de contrôle et d'autonomie, ce qui peut encourager sa coopération.
- 4. Utiliser le jeu et l'humour : Transformez les tâches quotidiennes en jeux ou en activités amusantes pour susciter l'engagement et la coopération de votre enfant. Le jeu et l'humour peuvent rendre les activités plus agréables et motivantes : “on va se laver les dents à reculons ?”.
- 5. Établir des attentes claires : Communiquez clairement les attentes et les règles à votre enfant : “je m’attends à ce que chaque soir tu te laves les dents avant de te coucher”. Lorsque les attentes sont claires, il est plus facile pour votre enfant de coopérer et de comprendre ce qui est attendu de lui.
- 6. Encourager l'autonomie : Donnez à votre enfant des responsabilités appropriées à son âge et encouragez son autonomie : “c’est toi qui met le dentifrice sur ta brosse à dent ce soir ?”. Lorsque les enfants se sentent capables et compétents, ils sont plus enclins à coopérer.
- 7. Renforcer les comportements positifs : Félicitez et encouragez les comportements coopératifs de votre enfant : “tu t’es lavé les dents sans que je te le demande, tu es quelqu’un de responsable”. Renforcer positivement ces comportements, ses efforts peut encourager leur répétition à l'avenir.
- 8. Modéliser le comportement souhaité : Soyez un modèle de coopération pour votre enfant en démontrant vous-même un comportement coopératif dans vos interactions quotidiennes. Les enfants sont souvent plus enclins à imiter le comportement des adultes qui les entourent.
- 9. Établir des routines prévisibles : Créez des routines quotidiennes cohérentes pour votre enfant, comme une routine du matin ou du coucher. Vous pouvez imprimer des routines simples où l’enfant coche chaque tâche réalisée. Les routines aident les enfants à savoir à quoi s'attendre et à se sentir en sécurité, ce qui peut favoriser leur coopération.
- 10. Décrivez le problème, ce que vous soyez : “La serviette mouillée est par terre”, c’est une première étape pour décrire le problème et observer si l’enfant se sent concerné.
- 11. Donner de l’information : Une serviette mouillée doit être étendu pour sécher
- 12. Dîtes-le en un mot : “Serviette”
- 13. Écrivez-une note : “Peux-tu m’étendre pour que je puisse sécher, signé la serviette”, solution à proposer aux lecteurs pour ne pas vous épuiser et susciter la curiosité de votre enfant.
Et vous, quelle technique utilisez-vous pour susciter la coopération de votre enfant ?
Sensibiliser votre enfant sur le fait qu’il fait partie de la famille et qu’il doit prendre soin à la fois de lui mais aussi de l’environnement est important dès le plus jeune âge. Pour qu’il développe se sentiment d’appartenance, de votre côté, n’hésitez pas à lui donner des opportunités de participer aux tâches de la vie quotidienne valorisantes comme préparer le dîner, bricoler… Faîtes-lui confiance, ça lui donnera envie de se dépasser et de s’investir s’il voit que ça a un impact au sein de la famille et qu’on le valorise pour ce qu’il fait.
Vous saviez que vous pouviez aussi développer votre patience pour que le "NON" vous impacte moins ? Je vous partage des techniques dans cet article.
A bientôt pour échanger,
Elise
